|
Les travaux
des deux pionniers évoqués
ci-dessus, les docteurs Margraf et Becker,
suscitèrent un regain d'intérêt pour l'argent
colloïdal ; d'autres études furent entreprises à la
demande de fabricants ou de médecins non-conformistes qui
connaissaient le potentiel
thérapeutique de l'argent. La publication en 1995 du livre
du Dr Färber (The Micro Silver Bullet)
contribua largement à sensibiliser public et médecins.
Dans cet ouvrage le Dr Färber raconte
entre autres comment, grâce à l'argent colloïdal,
il s'est débarrassé de la maladie de Lyme1 qui
l'avait laissé aux trois-quarts paralysé et d'une
myco-infection (Candida albicans). Les
informations commencèrent à circuler de bouche à oreille
et des fabricants artisanaux
commencèrent à proposer des produits. Avec l'explosion
de l'internet, les informations sur
l'argent colloïdal se répandirent rapidement dans le
public.
1. Tests bactériologiques
De nouveaux tests bactériologiques ont démontré une
fois de plus l'efficacité de l'argent
colloïdal in vitro contre toutes sortes de micro-organismes
pathogènes. En voici quelques
exemples :
UCLA Médical Laboratories, 1988
Une étude conclut que les solutions d'argent analysées étaient
antibactériennes vis-avis
des streptocoques pyogènes, staphylocoques dorés,
gonocoques de Neisser, Gardnerella
vaginalis, salmonelles typhiques et autres pathogènes intestinaux
(à des concentrations de 105
par millilitre). Elles étaient fongicides vis-à-vis
des Candida albicans, Candida globate et M.
furfur.*2
Temple University, Philadelphie, 1995
- Helen Buckley3 a utilisé de très petites doses d'argent
colloïdal sur plusieurs variétés
de Candida albicans (levure) et plusieurs cryptocoques (champignons,
souches néoformans,
souvent fatales pour les malades du sida). Dans les deux cas leur
développement a été stoppé et les souches ont été tuées.
- Le professeur Earl Henderson3 et avant lui l'Unité de Biochimie
des Laboratoires
Upjohn (1991) ainsi que le Centre médical universitaire
de Genève (1992), ont fait une
découverte très importante, à savoir que l'argent
est l'inhibiteur le plus efficace de la rénine et
de la protéase du virus HIV. Le professeur Henderson rapporte
:
Nous avons constaté la capacité du protéinate
d'argent biotique à inhiber la
reproduction de l'immunodéficience humaine Type 1 (HIV-1)
dans les cellules T
humaines Sup T1... Nous avons constaté que le protéinate
d'argent pur inhibait la
reproduction de HIV-1 dans Sup T1... Il semble n'y avoir pratiquement
aucune
toxicité aiguë associée à la dose de
protéinate d'argent biotique qui inhibait la
reproduction de HIV-1... Ces résultats sont très
encourageants et invitentà poursuivre les expériences...
Le 20 mars 1995, le professeur Henderson publia les résultats
d'une autre expérience :
Mon laboratoire a étudié les effets d'une formulation
spéciale de protéinate d'argent
biotique sur la survie du virus de l'immunodéficience humaine
Type 1 (HIV-1),... Les
résultats de ... l'expérience montrent que HIV-1
est complètement éliminé après
exposition à une formulation spéciale de protéinate
d'argent à 1000 ppm pendant
une heure à 37 °C.
Rocky Mountains Laboratories, 1995
- Le Dr William Burgdorfer4 a testé in vitro du protéinate
d'argent à 1500 ppm sur des
bactéries responsables de la maladie de Lyme (spirochètes
Borrelia burgdorferi). Ces bactéries
ont disparu en moins de cinq minutes et vingt-quatre heures plus
tard aucune des cultures
traitées ne contenait de spirochètes vivants. Des
résultats identiques furent observés avec une
autre bactérie B. hermsii (HS-1), l'agent de la fièvre
récurrente.
Université de Rome, 1992
- À la suite d'une étude sur l'utilisation de l'argent
dans la conservation, les auteurs
concluent : Le mode d'action [de l'argent colloïdal], son
efficacité à faibles concentrations et sa
stabilité indiquent que Ag+ pourrait être utilisé avec
profit dans l'industrie de la conservation.
Nos expériences ont montré que l'activité antimicrobienne
de contact de l'Ag(e) était
supérieure à celle de AgNO3 [nitrate d'argent] contre
les bactéries gram-positives et gramnégatives,
C. albicans, et une mycète filamenteuse. Nos tests de contact
ont confirmé l'excellent spectre antibactérien et le pouvoir élevé de
l'argent généré électriquement.
Les ions d'argent anodiques sont des agents très efficaces à faibles
concentrations sans
aucun effet néfaste sur les cellules mammaliennes normales,
et les [faibles] concentrations
nécessaires pour inhiber des bactéries dans les expériences
in vitro ont été confirmées par des
données cliniques.*5
Expériences du Dr Brooks Bradley
- Voici plusieurs années nous avons effectué des évaluations
assez complètes de
divers protocoles promettant des résultats efficaces contre
divers agents pathogènes
responsables des intoxications alimentaires. Le seul protocole
efficace contre TOUS les agents évalués fut l'argent
colloïdal. Une solution à 5
ppm s'est révélée efficace contre tous les
pathogènes testés, enrayant totalement leur développement
en 6 et 8 minutes... et cela quelle
que soit la concentration de l'agent pathogène. On obtenait
parfois des résultats avec des
solutions extrêmement faibles de 5 ppm d'argent colloïdal
pour 50 000 parties de solution
contaminée. Parmi les agents testés, on trouvait
entre autres : Botulinum, Campylobacter,
Salmonella et Listeria (pour les bactéries), les virus de
type Norwalk, et le virus de l'hépatite A.*6
2. Tests de solutions électrocolloïdales ioniques
- Le professeur Ron Leavitt7 et le microbiologiste David Revelli7
ont effectué en 1999
une série de tests sur des bactéries avec le produit
ASAP Solution® de l'entreprise American
Biotech Labs. D'après ces tests, l'ASAP Solution® a
tué seize souches de bactéries différentes,
agents responsables entre autres des maladies suivantes : pneumonie,
infections oculaires,
infections cutanées, syndrome du choc toxique, méningite,
intoxication alimentaire, ostomyélite,
dysenterie bacillaire, infections de la gorge et des sinus, infections
des voies urinaires, diarrhée,
infection des blessures, bactérémie, infection des
voies respiratoires inférieures, scarlatine,
impétigo, endocardite, plaque dentaire et carie dentaire.
D'autre part une étude comparative des effets de l'argent
colloïdal et de certains
antibiotiques (voir tableau p. 23) a montré que l'ASAP Solution® possède
en moyenne une plus
grande capacité à tuer les bactéries utilisées
que quatre des cinq antibiotiques auxquels elle aé
té comparée. Aucun des antibiotiques testés
n'agit avec la même efficacité sur chaque souche
bactérienne, tandis que l'ASAP Solution® les tue toutes
!
- Jason Henry8 a testé le même produit sur une levure
pathogène (S. cerevisiae). II
rapporte : De toute évidence une seule application [du produit] à 10
ppm était capable de
stopper le développement d'une petite population de levure
pendant vingt-quatre heures, ce qui
permettait au système immunitaire d'avoir le temps de réagir.
En outre, des applications
multiples à 10 ppm pourraient vraisemblablement empêcher
la croissance de la levure
indéfiniment.
- Les tests les plus récents ont démontré l'efficacité in
vitro de l'ASAP Solution® sur le
staphylocoque doré résistant à la méthicilline
(MRSA), sur la bactérie Trichomonas vaginalis et
sur la levure Candida albicans.
Le staphylocoque doré peut provoquer un grave empoisonnement
du sang lorsqu'il
pénètre une blessure. Il est devenu totalement résistant à la
pénicilline, qui était autrefois le
traitement de choix. La méthicilline a pris le relais, mais
les souches résistantes se répandent
de plus en plus, en particulier dans les hôpitaux, et mettent
en danger de mort ceux qu'elles
infectent. L'ASAP Solution® à la concentration de 10
ppm a tué 91,6 % des MRSA en dix
minutes, 98,8 % en trente minutes, et 99,5 % en une heure (la concentration
en bactéries était
de 6 millions de UFC/ml).
Quant aux deux autres micro-organismes mentionnés, Trichomonas
vaginalis et C.
albicans, qui sont la cause de nombreux problèmes en particulier
chez les femmes, ils ont étéé
liminés presque à 100 % en l'espace de dix minutes
avec l'ASAP Solution®.
En Janvier 2004, American Biotech Labs a annoncé que son
produit avait démontré sa
capacité à tuer la spore du charbon. Lors de tests
indépendants effectués par l'un des plus
grands laboratoires commerciaux du pays, l'ASAP Solution® a
tué 93 % des spores du charbon
en quatre heures, à température ambiante comme à température
du corps ; et plus de 99 %
des spores en l'espace de six heures à température
du corps.
Ce même produit a également fait l'objet d'essais
in vivo rapportés dans la section
suivante.
- Le professeur Mark Farinha*9 a effectué diverses études
(en 2000) avec l'argent
colloïdal SilverKare contre des bactéries et des champignons.
Il rapporte : Comme on peut le
voir d'après les données résumées et
les graphiques, SilverKare est un agent antimicrobien
extrêmement efficace. Son action est très rapide sur
un large spectre de micro-organismes, y
compris certains normalement considérés comme résistants
aux antibiotiques.
2. Expériences in vivo
- Mastite de la vache : des recherches de terrain sur l'utilisation
des colloïdes d'argent
contre la mastite de la vache ont été récemment
effectuées avec plusieurs troupeaux dans
quelques états du Midwest américain. Toutes les vaches
infectées ont reçu des injections de 5à
15 ppm d'argent colloïdal. A 5 ppm, quatre des six souches
bactériennes ont été éliminées.
Cependant E. coli résistait et il fallut administrer 15
ppm pour obtenir sa complète élimination. A
la suite de ce traitement, la présence d'argent dans le
lait était indétectable après quatre
traites... Les études se poursuivent en vue d'obtenir l'homologation
de la FDA pour le traitement
des vaches laitières.*10
- Dr Victor Marcial Vega : Professeur de médecine à l'Université John
Hopkins,
oncologiste et directeur d'un centre de santé en Floride.
Il a traité des centaines de cas de pneumonies virales,
fongiques et bactériennes. Parmi
tous les traitements existants, c'est la nébulisation d'un
produit à base d'argent colloïdal qui
s'est révélé le plus efficace. Il pense que
ce traitement serait également efficace contre les
spores du charbon. Pour prévenir la maladie du charbon,
il recommande des nébulisations
quotidiennes avec 4 cm3 d'argent colloïdal. Il a utilisé les
nébulisations pour traiter nouveauxnés,
vieillards et malades du sida, et a obtenu d'excellent résultats
sans effets secondaires.
- Des études médicales nouvelles confirment le rôle
anti-viral11 des ions d'argent in vitro
et in vivo, y compris contre des organismes aussi puissants que
HIV12 et un virus de l'herpès.*13
- ASAP Solution® : Ce produit a été testé sur
soixante malades dans des hôpitaux du
Ghana, en vue d'étudier la possibilité de le substituer
aux antibiotiques. Les résultats ont été si
probants que le Food and Drug Board du Ghana a déjà homologué cette
solution d'argent
colloïdal pour lui donner le statut de médicament nouveau.
Le produit a été utilisé dans toutes sortes
de cas, entre autres : malaria, infections
mycobactériennes de la peau, infections vaginales, infections
des voies urinaires, angines,
pharyngites, blennorragies, conjonctivites, infections des voies
respiratoires inférieures,
problèmes de nez et de sinus.
Sur les soixante cas traités, huit concernaient la malaria,
une maladie qui tue chaque
année environ un million et demi de personnes, principalement
des enfants. C'est la deuxième
maladie infectieuse dans le monde pour ce qui est du nombre de
victimes. Les médecins
rapportent que les huit cas de malaria traités avec l'ASAP
Solution® ont été complètement
guéris en l'espace de sept jours seulement.
2. Mécanismes d'action
Les mécanismes auxquels l'argent, le cuivre et d'autres
métaux doivent leurs propriétés
germicides ne sont pas tous connus avec une certitude absolue.
Un des mécanismes
généralement reconnu est l'interaction des métaux
avec les parois cellulaires. L'argent a une
très grande affinité pour les protéines et
se lie facilement avec les anions, les groupes
sulfhydryles et les enzymes.
Essentiellement, l'argent réagit avec la paroi cellulaire
de la bactérie. Celle-ci est
constituée de protéines liées par des amino-acides
pour lui donner résistance et
stabilité. Ces protéines structurelles sont appelées
peptidoglycans. L'argent réagit
avec les peptidoglycans exposés en bloquant leur capacité à transférer
l'oxygène
(énergie) dans la cellule et de ce fait inactive les bactéries
qui finissent par mourir...
Les cellules des mammifères sont protégées
par un revêtement complètement
différent des peptidoglycans sur lequel l'argent n'a aucun
effet. Toute cellule qui nepossède pas une paroi résistante
au niveau chimique est vulnérable à l'action de
l'argent. Ceci comprend toutes les bactéries et d'autres
organismes dépourvus de
parois cellulaires, par exemple les virus extracellulaires.*14
- En 1993, des chercheurs démontrèrent la capacité de
l'argent à endommager les
membranes cellulaires des bactéries. Utilisant des isotopes
d'argent radioactifs (sulfadiazine
argentique sur Pseudomonas aeruginosa), ils examinèrent
les bactéries tuées et découvrirent
que les ions argent s'attachaient aux parois et aux membranes cellulaires.
Ceci produisait des
sortes de vésicules d'où s'échappaient du
potassium et d'autres métabolites ; ce phénomène
entraînait la mort des bactéries.
- Les mêmes chercheurs constatèrent également
que l'argent formait un complexe avec
l'ADN des bactéries. Un autre chercheur découvrit
que les ions argent pouvaient facilement
pénétrer les parois cellulaires des levures. L'argent
migrait à travers le cytoplasme de la levure
et s'attachait à l'ADN, ce qui empêchait la levure
de se reproduire.
____________
1 Infection bactérienne grave transmise par des tiques,
souvent difficile à diagnostiquer, entraînant tout
d'abord une éruption
cutanée, de la fièvre et des maux de tête ;
en progressant, la maladie déclenche de l'arthrite et des
troubles nerveux. Elle
doit son nom à la ville de Lyme, Connecticut, USA, où elle
fut signalée pour la première fois.
2 Laboratoires médicaux de l'Université de Californie à Los
Angeles, lettre inédite du Dr Larry C. Ford, 01.11.88.
3 Département de Microbiologie et d'Immunologie, École
de Médecine de Temple University, Philadelphie.
4 Rocky Mountains Laboratories, National Institute of Health (organisme
rattaché au ministère de la Santé américain).
5 Simonetti et al . , Electrochemical Ag+ for Preservative Use
[Ag+ électrochimique dans la conservation], Applied
and Environmental Microbiology, décembre 1992. Recherches
effectuées à l'Institut de la Faculté de pharmacie
de l'Université de Rome.
6 Document internet.
7 Département de Microbiologie et d'Immunologie de l'Université Brigham
Young (Provo, Utah).
8 Université de Californie à Davis.
9 Département des Sciences Biologiques, Université de
North Texas.
10 Silver the Healthy Metal [L'argent, un métal de santé].
The Silver Institute Newsletter, 31 décembre 1999.
11 Oka et al., Inactivation of Enveloped Viruses by a Silver-Thiosulfate
Complex, Metal-based Drugs, 1 (5-6), p. 511. 1994.
12 Dean W. et al., Reduction of Viral Load in AIDS Patients with
Intravenous Mild Silver Protein [Réduction du compte viral
chez les malades du sida avec le protéinate d'argent intraveineux],
Clinical Practice of Alternative Medicine, 2 (1). pp. 48-
53, printemps 2001.
13 Coleman V.R. et al., Inactivation of Herpes Virus Hominis Type
1 and 2 by Silver Nitrate in Vitro and in Vivo [Désactivation
de Herpes virus homini, types 1 et 2 par le nitrate d'argent in
vitro et in vivo], Antimicrobial Agents Chemotherapy (4), p.
259, 1993.
14 Silver the Healthy Metal, The Silver Institute Newsletter, 31
décembre 1999.
|